30 avril 2010
Fayence: Révision simplifiéedu POS : superUcherie ?
superUcherie
Révision simplifiée du POS de Fayence :
- implantation d’une enseigne commerciale sur une parcelle en zone agricole qui n’ appartient pas à l’opérateur désigné à l’ enquête publique ?
Réalité ou fiction ?
Incompétence ou mépris des citoyens ?
- implantation d’une enseigne commerciale sur une parcelle en zone agricole qui n’ appartient pas à l’opérateur désigné à l’ enquête publique ?
Réalité ou fiction ?
Incompétence ou mépris des citoyens ?
De qui se moque t’ on ?
En dépit de l’avis défavorable des administrations associées, de l’avis défavorable du commissaire enquêteur, du désaccord d’un nombre important d’habitants qui se sont exprimés lors de l’enquête, la municipalité de Fayence à décidé de passer outre et de poursuivre cette procédure par une délibération en date du 30 novembre 2009 ( compromis de vente caduque depuis février 2009 !!!!). Nous avons appris depuis que ce terrain a été vendu à une personne qui n’est pas l’opérateur désigné dans la procédure et qu’elle n’a nullement l’intention de le céder à ce dernier. Cette acquisition quoique en dise Monsieur le Maire de Fayence, rend le changement de zonage inopérant puisque cette procédure s’effectue sur une réalité dissimulée.
Conseil Municipal du 29 mars 2010:
«Monsieur le Maire confirme que le terrain a bien été acheté par Monsieur ......le voisin direct. Il réaffirme que l’opération a été conduite pour reloger Super U en vue de son extension. En aucune manière, la municipalité ne pouvait supposer que ce terrain pouvait échapper à Super U» !!!!!!!!
Nous ne pouvons accepter qu’ en matière d’aménagement et d’urbanisme de telles pratiques approximatives soient cautionnées.
Nous ne pouvons accepter qu’un tel projet dont l’intérêt général n’a jamais été établi , impacte d’une manière irréversible le paysage, banalise l’entrée du village encore intacte et ouvre la voie à l’ urbanisation de cette zone agricole. Outre l’action par voie de recours administratifs, nous demandons ici l’annulation de la délibération du Conseil Municipal autorisant cette opération.
Nous ne pouvons accepter qu’un tel projet dont l’intérêt général n’a jamais été établi , impacte d’une manière irréversible le paysage, banalise l’entrée du village encore intacte et ouvre la voie à l’ urbanisation de cette zone agricole. Outre l’action par voie de recours administratifs, nous demandons ici l’annulation de la délibération du Conseil Municipal autorisant cette opération.
Nous comptons sur le soutien de tous.
06 avril 2010
Taxe carbone : l'amateurisme du gouvernement...
Des pays d'Europe comme la Suède, le Danemark, la Norvège et la Finlande, ont une taxe carbone en marche. En Suède, particulièrement, cela fonctionne bien, depuis presque vingt ans.
La Suède fait partie des premiers pays européens à avoir instauré une taxe carbone. C'est en 1991, il y a donc un peu plus de dix-huit ans, que la Suède a institué une éco-taxe sur le carbone.
La Suède fait partie des premiers pays européens à avoir instauré une taxe carbone. C'est en 1991, il y a donc un peu plus de dix-huit ans, que la Suède a institué une éco-taxe sur le carbone.
Taxe carbone : "l'incompétence du gouvernement"
envoyé par politistution. - L'info internationale vidéo.
03 avril 2010
"Coline Serreau" à la Maison pour tous de Montauroux le 16 avril
"Coline Serreau" à la Maison pour tous de Montaurouxle vendredi 16 avril:
20h30, projection de son dernier film
suivi d'un débat
en présence de la réalisatrice.
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Démocratie printanière, par Hervé Kempf
Le Monde - Publié le: 06.04.10
Il y aurait mille raisons d'être pessimiste. Eh bien... oublions-les un moment. Les arbres s'habillent timidement de feuilles, l'air frais du matin a un fond printanier, on s'ébroue enfin après cet hiver qui n'en finissait pas et - au diable politiques égocentriques et arrangeurs d'impostures !
Tiens, on nous fait penser à Rabelais. Bonne idée. Voici, dans Gargantua, des paroles revigorantes, portées dans "L'Inscription mise sur la grande porte de Thélème" : "Cy n'entrez pas, hypocrites bigots, vieux matagots, marmiteux boursouflés ; torcols, badauds, plus qu'estoient les Goths ou les Ostrogoths, précurseurs des magots : porteurs de haires, cagots, cafars ampantouflés. Gueux emmitouflés, frappards écorniflés, bafoués, enflés, qui allumez les fureurs, filez ailleurs pour vendre vos abus."
Et pourquoi être de bonne humeur ? Grâce à un joli film, qui sort sur les écrans, comme on dit, après une tournée discrète aux quatre coins de la France, où il a rencontré un succès ignoré des vigies. Solutions locales pour désordre global est tout à fait réjouissant. Enfin, une réjouissance paradoxale : le documentaire de Coline Serreau montre comment l'agriculture industrielle détruit les sols et les sociétés rurales. Mais il le fait au travers des regards de ceux qui refusent cette fatalité, et qui montrent en action qu'une autre agriculture est possible : vous n'oublierez pas de sitôt les Pierre Rabhi, Philippe Desbrosses, Devinder Sharma, Claude et Lydia Desbrosses qui illuminent ce film qui pourrait être désespéré de leur énergie positive.
Lire l'article sur " Le Monde "
Tiens, on nous fait penser à Rabelais. Bonne idée. Voici, dans Gargantua, des paroles revigorantes, portées dans "L'Inscription mise sur la grande porte de Thélème" : "Cy n'entrez pas, hypocrites bigots, vieux matagots, marmiteux boursouflés ; torcols, badauds, plus qu'estoient les Goths ou les Ostrogoths, précurseurs des magots : porteurs de haires, cagots, cafars ampantouflés. Gueux emmitouflés, frappards écorniflés, bafoués, enflés, qui allumez les fureurs, filez ailleurs pour vendre vos abus."
Et pourquoi être de bonne humeur ? Grâce à un joli film, qui sort sur les écrans, comme on dit, après une tournée discrète aux quatre coins de la France, où il a rencontré un succès ignoré des vigies. Solutions locales pour désordre global est tout à fait réjouissant. Enfin, une réjouissance paradoxale : le documentaire de Coline Serreau montre comment l'agriculture industrielle détruit les sols et les sociétés rurales. Mais il le fait au travers des regards de ceux qui refusent cette fatalité, et qui montrent en action qu'une autre agriculture est possible : vous n'oublierez pas de sitôt les Pierre Rabhi, Philippe Desbrosses, Devinder Sharma, Claude et Lydia Desbrosses qui illuminent ce film qui pourrait être désespéré de leur énergie positive.
Quand on demande à la réalisatrice : pourquoi des solutions locales au désordre global ?, elle répond : "Parce que le local, c'est la démocratie, tandis que le global, c'est la puissance marchande. Pour contrer cette puissance qui a globalisé l'économie, le vivant, qui l'a acheté, vendu, et qui le considère comme une marchandise, nous n'avons qu'une arme : la démocratie, c'est-à-dire la solution à petite échelle et locale - qui est d'ailleurs aussi la solution agricole - qui pourra nous faire survivre."
Lire l'article sur " Le Monde "
